Les arts de la table : entre histoires et traditions

Dès l’Antiquité, les banquets s’inscrivent au sein d’un moment de partage et de convivialité. Traditionnellement, les arts de la table suivent des codes et des règles formels institués par le passé. Les pensionnaires s’amusent et jouent avec ses codes tout en les remettant au goût du jour. La marque est donc un savant mélange entre tendances nouvelles et savoir-faire ancestral. Pour nous, les arts de la table riment avec du beau linge de table, l’argenterie qui se transmet de générations en générations, des coupes de champagne en cristal reçues comme cadeau de mariage… Les arts de la table sont donc empreints d’une histoire passée et même parfois d’un héritage familial.

Linge de table gaze de coton personnalisé

Nappe en gaze de coton et serviettes en gaze de coton : Les pensionnaires revisitent les arts de la table avec cette matière traditionnellement réservée au vestiaire des enfants. Comme au temps de nos grands-mères, nous vous proposons de faire personnaliser votre linge de cuisine et linge de table en faisant broder en lettres dorées un mot, un prénom ou des initiales. Le linge brodé s’inscrit dans la pure tradition puisque pour les jeunes filles, il était le symbole du passage de l’enfance à l'âge adulte. En effet, l’adolescence était le moment où elles apprenaient à broder tout en constituant leur trousseau. Ce dernier les suivait une fois ces jeunes filles mariées. De plus, cette broderie avait aussi un aspect pratique car elle permettait de reconnaitre son linge lorsqu’il était mélangé au lavoir.

La serviette de table

Elles n’étaient peut-être pas en gaze de coton mais les serviettes de table ont aussi leur histoire ! Au temps des romains, chaque invité apportait sa serviette, ce qui lui permettait, en fin de repas, de repartir avec les cadeaux offerts par son hôte. Au Moyen Age, cette tradition disparaît. Dès lors, les convives s’essuient avec la nappe. Elles réapparaissent petit à petit à la Renaissance pour protéger et ne pas salir la fraise de son costume. Nous ne parlons pas du fruit mais bien de ce grand col blanc plissé placé autour du cou de celui qui la porte, très en vogue au milieu du XVIème siècle.

Fourchette ou cuillère : distinction de classe sociale

Pendant très longtemps, nos aïeux ont mangé avec leurs doigts. Il aura fallu un peu de temps avant que les couverts ne se fassent une place à table. En effet, tout d’abord conçue à Venise, la fourchette est introduite en France par Catherine de Medicis. Réalisée avec deux pics et un long manche, elle a été imaginée pour des questions d’hygiène. Son utilisation était signe de distinction puisqu’elle était réservée à la noblesse. Néanmoins, c’est seulement aux XVIIIe et XIXe siècles que chaque convive, assis autour de la table, commence à se servir de ses propres couverts pour porter les aliments de son assiette à sa bouche. La cuillère, quant à elle, était l’adage de la classe paysanne. Elle facilitait la consommation de la bouillie, un met caractéristique de leur alimentation à cette époque.

Couteau rond ou couteau pointu

Au départ, le couteau servait uniquement pour le plat commun et permettait de temps en temps de couper la viande. Dès lors, sa lame était pointue pour pouvoir piquer dans le plat. Lorsqu’il a rejoint le côté de nos assiettes et s’est répandu comme un ustensile personnel, son bout est devenu rond.

Nappe, serviettes de table, couverts, vous en savez à présent un peu plus l’art de la table au fil de l’Histoire !